LES AMIS DU PATRIMOINE ET DE L’ENVIRONNEMENT

Pourquoi continuer à utiliser systématiquement de l'eau potable pour nos toilettes, pour laver notre linge ou pour arroser notre jardin ?

Récupérer les eaux pluviales afin de les réutiliser pour un usage domestique est pourtant un procédé relativement simple : les eaux récupérées, en général par le biais de la toiture, sont filtrées puis stockées dans une cuve au lieu d'être directement rejetées vers le réseau d'assainissement. L'eau de pluie doit toutefois subir différents traitements pour être utilisée dans des toilettes ou dans une machine à laver. A la sortie des gouttières, elle passera par un système de purification qui retient particules et sédiments. Grâce à une pompe, elle sera ensuite aspirée dans une cuve de béton où la présence de chaux permettra de maîtriser l'acidité naturelle des pluies. Enfin, un filtre à charbon actif neutralisera les éventuelles mauvaises odeurs.

L'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales bénéficie d’un crédit d'impôt de 40% pour les particuliers pour un plafond de dépenses de 5000 euros. Le crédit s'applique aux coûts des équipements (payés entre le 1^er janvier 2007 et le 31 décembre 2011) de récupération des eaux ainsi qu'aux travaux nécessaires à leur installation.

Avantages écologiques : l'installation de systèmes de récupération des eaux pluviales permet de limiter les inondations (rétention d'eau) en cas de fortes pluies, de préserver les nappes phréatiques et également d'améliorer le lien entre l'habitat et le développement durable.

Avantages économiques : sur les 200 m3 d'eau consommée par une famille de 4/5 personnes par an, 60 m3 sont utilisés par les chasses d'eau et les lessives pour lesquelles l'eau de pluie convient.

Avantages pédagogiques : c’est un encouragement aux gestes éco citoyens avec une sensibilisation au problème de la sécheresse et l'encouragement d'une fiscalité écologique.

************ Mme Colette CHENE / M. Jean-Paul CARRET / M. Dominique GUINAMARD / M. Gilles GAVANIER / M. René GUERPILLON / M. Hervé CUENOT / M. Jean-Claude RAYMOND / M. Fernand BERON / Mme Véronique SEBASTIEN / M. Joannès PORTE / M. Gérard FAURE / Mme Christiane BRENIER / Mme Josette GUERPILLON…

Excusés : M. Henri CHIREIX / Marc CHAZAUD / Mme Françoise GAVANIER. / Mme Véronique SEBASTIEN / Hedwige CARRET…

L’Association vous invite à découvrir ce patrimoine de proximité souvent méconnu.

Comme les années précédentes, les JEP seront l'occasion de mettre en valeur sur le plan régional la thématique « PATRIMOINES ET SANTE ». Par ce choix, l'ambition est de faire mieux connaître la richesse et la diversité du patrimoine lié à la santé qu'il s'agisse de bâtiments (hospices, sanatoriums, cures, dispensaires...) ou de collections (ustensiles à vocation thérapeutique, apothicaireries ou pharmacies, ouvrage de médecine, objets liés à des personnalités remarquables mais aussi des oeuvres d'art (peinture ou sculpture représentant des saints thaumaturges ou des scènes de soins), de produits (remèdes, médicaments, plantes médicinales) ou de patrimoine immatériel (rites , croyances, savoir-faire...).

Un inventaire est en cours da façon à présenter une EXPO sur cette thématique régionale : BATIMENTS / COLLECTIONS (Ouvrages par exemple de médecine du Dr ROBERT) / OEUVRES D'ART / PRODUITS (plantes médicinales et DE JUSSIEU) / PATRIMOINE IMMATERIEL (fer à cheval, chouette à la porte de la grange…)

Quelques idées issues de l’ouvrage Les « Autrefois » dans les Monts du Lyonnais : la vie rurale

"Dans la plupart des jardins étaient cultivées quelques plantes médicinales : l'angélique, dont on faisait macérer les côtes dans de l'eau-de-vie, liqueur qui facilitait la digestion ; la menthe ayant, en infusion, les mêmes propriétés, ainsi que la verveine ; cependant, cette dernière, plante assez fragile et craignant les gelées, était généralement cultivée en pots. On y voyait également : de la bourrache, borachi (bonne en infusion contre les maux de gorge), de la mélisse pour la circulation et la digestion, la sauge également en tisane pour la circulation. Des fleurs de camomille, on faisait une tisane que l'on buvait, pour le foie, et avec laquelle on se lavait les yeux pour combattre l'inflammation et les orgelets.

On trouvait souvent aussi un ou deux pieds de thé rouge, monade, plante délicate, ressemblant à la sauge et dont la fleur utilisée en infusion était bonne pour la digestion ; une plante d'arnica dont les feuilles macérées dans de l'eau-de-vie étaient souveraines en cataplasmes contre les coups. De plus, avec certaines de ces plantes (verveine, mélisse, thé rouge), on faisait également de la liqueur.

Ajoutons que les fleurs de lys macérées dans de l'eau-de-vie servaient à soigner les plaies, macérées dans de l'huile d'olive pour les brûlures".

- Hérésies, diableries et sorcelleries à Lyon et alentours (Félix et Bruno BENOIT, éditions des Traboules)

- Symboles & décors des maisons villageoises : marques sociales, protections magiques (Hervé Fillipetti, collection Détours en France) :

=> protection magique par les végétaux, les dépouilles animales, les pierres et les fossiles, eau sacrée et protectrice, fers à cheval et sabots protecteurs.

è Exposer des plantes médicinales (faire appel à des spécialistes comme l’Ecole Lyonnaise des Plantes médicinales ou à Frédéric Pautz du Jardin botanique du Parc de la Tête d’Or à Lyon), envisager la projection d’un film…

- L’invitation (création originale de Véronique SEBASTIEN) a été envoyée par courriel à destination de plus 300 internautes.

- L’exposition, après inauguration, sera transférée à la bibliothèque de Bessenay (voir modalités avec M. LOMBARD).

- Dernière minute : le discours d’inauguration a été rédigé par Madame Colette BIDON, historienne de l’art, qui ne pourra pas être présente à BESSENAY le 3 juin 2007 pour raison de santé.

A5- Monographie de Valentin PELOSSE

Fernand BERON, Hervé CUENOT et Jean-Claude RAYMOND ont rencontré M. BERGERON de L’Arbresle pour numériser le fonds DELORME (photographie sur plaque de verre).

La prochaine réunion est prévue le vendredi 25 mai à Montrottier chez T. MANCEAU (la Tuilerie).

Sélection en cours, problème de l’encadrement en raison de la NUIT des Musées. Voilure de l’exposition réduite mais présentation des ouvrages illustrés par Marcel ROUX (prévoir 3 tables avec la Mairie) / Transport Musée Lyon à Bessenay : Marc.

Le catalogue Marcel ROUX sera en vente au prix de 10 euros. Le N° SPECIAL de l’ARAIRE sur les ARTISTES Lyonnais dont Marcel ROUX sera proposé au prix EXCEPTIONNEL de 5 euros

è 10 h 30 : inauguration / voir remise du catalogue Marcel ROUX à M et M^me PARIS

è Fin d’après-midi : stockage des oeuvres à la salle informatique (2 à 4 personnes).

è Samedi 24 juin 2007: randonnée des Puits (10^e journée du Patrimoine de Pays sur le thème « rues et chemins »)

è Mercredi 25 juillet : visite découverte de la Chapelle de Ripan avec l’Office de Tourisme

a) ARAIRE : le n° spécial de L’Araire sur le thème « Foires et Marchés » est disponible.

Les foires et les marchés que nous fréquentons aujourd’hui pour nos achats quotidiens, et aussi pour notre plaisir, nous relient aux temps reculés de notre histoire. Nécessité vitale en des temps où le commerce de détail n’existait guère, où la production familiale ou locale était incapable de subvenir à tous les besoins, où les communications terrestres étaient malaisées et les échanges n’allaient pas de soi, les foires et les marchés ont poursuivi leur chemin à travers les aléas politiques ou économiques. Leur existence se perpétue paradoxalement dans le monde actuel où ventes, achats ou échanges ont pris des formes multiples : internet, par correspondance…, souvent peu imaginables il y a quelques dizaines d’années seulement. Malgré tout, les foires et marchés survivent contre vents et marées.

L’Araire a réuni dans son dernier ouvrage un grand nombre d’informations sur les foires et marchés en Pays lyonnais. Pour Bessenay, Joannès PORTE nous décrit avec précision et passion le TEMPS DES CERISES et le MARCHE DU JEUDI.

Si vous souhaitez flâner dans les pages des foires et marchés de nos villages, l’ouvrage est disponible auprès des membres de l’association « Les Amis du Patrimoine et de l’Environnement » pour la modique somme de 10 euros. Douze exemplaires ont déjà été commandés à L’Araire pour les adhérents de l’Association.

45 personnes ont visité la chapelle dans le cadre de notre collaboration avec l’Office de Tourisme de L’Arbresle (revoir problème du car pour le futur).

Le spectacle à sketches a permis de réunir la somme de 850 euros au profit de la recherche sur la moelle épinière : 151 entrées recensées pour un objectif de 160. Bravo à toutes celles et ceux qui ont apporté leurs contributions diverses et variées : prêt de matériel, tenue des entrées, réservations par les Offices de Tourisme et le P'tit Bazar, troupe de Fernand, confection de pâtisseries, buvette, membres de l'association Alarme qui avaient fait le déplacement de Carpentras (Mireille HECNOQUE), de Lyon (Audrey HENOCQUE) et de Valence (Famille LARRIZA), la famille de Gilbert et Marie-Odile CUISINIER…, sans oublier la presse locale et la municipalité pour le prêt de la salle.

Charcuterie : 35,04 (solde marchandises congelées pour la randonnée des puits)

L'année prochaine, il serait intéressant de participer à la Fête nationale de la nature, les 19 et 20 mai. Une sortie est proposée cette année à Tarare : « Sur le tracé de l’autoroute A89, certaines zones sont encore mal prospectées, malgré pourtant une grande richesse naturaliste. Nous souhaitons donc prospecter le vallon du Boussuivre au sud-ouest de Tarare, vallon prochainement recouvert d’une autoroute. Nous commencerons par une prospection sur le secteur ; puis nous récolterons des insectes, afin d’affiner les données »

La coopérative Rhône-Alpes Pisé SCIC entend activement contribuer à la création d'emploi, à la transmission d'un savoir traditionnel ainsi qu'à la préservation d'un patrimoine remarquable. La structure formera les personnels en parcours d'insertion professionnelle par le biais de l'alternance (centre de formation/chantier)

Un groupe de personnes âgées tricotent pour des orphelinats ; elles auraient besoin de laine, pelotes dépareillées, etc. : n'hésitez pas à vous débarrasser, vous ferez des heureuses… Merci à vous toutes !

Contacts avec le centre ornithologique Rhône-Alpes : ces derniers sont très intéressés par la présence de chouettes chevêche d'Athéna dans notre secteur et envisagent de venir sur place.

Proposition de F. GAVANIER : organiser une promenade nocturne aux Rivières d'en Bas, à la lampe de poche, du côté de la « cabane du Pendu », où l'on peut entendre des chouettes d'Athéna... Son cri d'alarme est un « kyitt-kyitt » perçant et aigu. Cette espèce en déclin est protégée par la loi du 10 juillet 1976. On pourrait envisager aussi une exposition ainsi que des projections de films sur les oiseaux de nuit et sur les moyens de contribuer à leur sauvegarde (et inviter des scolaires).

Peut-être faudrait-il entrer en contact avec le parc de Courzieu ? Il y a certainement des spécialistes de ces oiseaux de nuit…

Nous pourrions aussi envisager la participation des écoles de BESSENAY dans le prolongement des classes NATURE et MUSIQUE.

==> Isabelle LECA qui nous a fait bénéficier dans le passé de ses clichés sur les oiseaux nocturnes

Auteur de plus de 8 ouvrages sur l’histoire locale, Rémi CUISINIER nous a fait don d’une photocopie d’une vente à la bougie datant de 1807, suite au décès de GASPARD COQUARD, résidant à BERNAY.

************ M. Marc CHAZAUD / Mme Hedwige CARRET / Mme Françoise GAVANIER / M. Gérard FAURE / M. Joannés PORTE / M. Jean-Claude RAYMOND / Mme Véronique SEBASTIEN / M. René GUERPILLON / Mme Josette GUERPILLON / M. Gilles GAVANIER / Mme Mauricette KANDELAFT / Mme Christiane BRENIER / M. Jean-Paul CARRET / M. René BERON…

Bonne participation de la population et des élus. Le discours de Colette BIDON, historienne d’art, a été fort apprécié : c’est la raison pour laquelle il semble indispensable de l’ancrer dans l’histoire locale pour les générations futures :

C'est avec beaucoup d'émotion que je participe à l'inauguration de la rue Marcel Roux dans votre joli village de Bessenay. Je remercie Monsieur le Maire et ses administrés qui, avec le soutien de l'Association du Patrimoine et de l'Environnement, ont pris cette décision d'honorer un artiste né à Bessenay en 1878. Marcel Roux est un peintre-graveur de talent, peintre modeste dans son oeuvre dont il ne reste pas beaucoup d'oeuvres, vendues pour la plupart en Amérique du Sud, mais dessinateur et graveur loué en son temps, et comparé par les critiques d'art parisiens au grand Rembrandt. Mort très jeune, à 44 ans, il a pourtant laissé une oeuvre gravée considérable, on a en effet dénombré plus de 425 gravures. On l'a parfois surnommé le graveur maudit, car son oeuvre est largement orientée vers le mal et les péchés capitaux. Élève de Paul Borel, peintre-graveur mystique, qui préférait décrire le Bien sous toutes formes, Marcel Roux habitait un atelier que lui avait prêté Paul Borel à Lyon. Très jeune, il dessinait des « diableries » selon les termes de son maître. Aussi croyant, aussi mystique que Borel, Marcel Roux a tenté de dénoncer les méfaits de la société industrielle sur l'être humain, la révolte de l'ouvrier harcelé par un travail dur et mal rémunéré, le drame de l'alcool compensant la fatigue et l'amertume, la prostitution qui pouvait rapporter quelques sous aux ouvrières démunies, la famille éclatée, la puissance des politiciens sur le monde du travail, bref toutes les insatisfactions d'un peuple surmené et pressuré. Son oeuvre parait donc très moderne à l'heure actuelle. En son temps, elle était révolutionnaire et elle dérangeait car elle devenait moralisatrice par son expressionnisme social. En 1912, Marcel Roux participe à Bruxelles à une exposition d'art religieux. La même année, le grand collectionneur Jacques Doucet fait entrer dans sa bibliothèque la collection complète des gravures de Marcel Roux.

Son âme d'artiste fut forgée familièrement par un père bohème, théâtreux, emmenant son fils dans ses déplacements, jusqu'en Russie. C'est ainsi que l'enfant Marcel Roux a côtoyé la mort en traversant des pays misérables, et nous a transmis sa vision fantastique d'une vie déréglée, sans douceur. Son but n'a pas été tellement de faire peur, mais surtout d'espérer atteindre à une certaine rédemption.

Après une longue période d'austérité, bouleversé par les sujets quelque peu morbides qu'il traitait dans ses gravures, Marcel Roux découvre, dans la collection de Jacques Doucet, à travers les oeuvres de Degas et de Gauguin, la femme dans sa splendeur, mais cependant une femme toujours poursuivie par le serpent, symbole du Mal. C'est à ce moment qu'il abandonne la gravure à l'eau-forte et s'adonne à la gravure sur bois qui lui permet d'exprimer des sentiments nouveaux, à la fois plus tendres et plus subtils.

La nuit, la mort d'une part dans les eaux-fortes, la clarté, la douceur dans les gravures sur bois, le Bien, le Mal, tels sont les contrastes réunis dans l'oeuvre de Marcel Roux, disciple (le Saint Paul et de sa formule

Je meurs tous les jours. C'est d'ailleurs, à partir de ce changement dans la traduction de ses pensées, que Marcel Roux s'éloigne de sa foi religieuse.

Sa carrière suit ses passions. L'eau-forte le consacre grand maître de l'estampe. Installé à Paris, près de la porte de Bagneux, comme tous les artistes lyonnais qui « montaient » à Paris, Marcel Roux reçoit une commande pour la Chalcographie du Louvre, une copie d'une gravure de Rembrandt qui sera la première étape de son succès.

La guerre arrive. Engagé comme infirmier, Marcel Roux contacte un ulcère à l'estomac qui lui enlève toute velléité de poursuivre son oeuvre gravé à l'eau-forte. C'est en 1922, à 44 ans qu'il quitte sa terre de douleur, ainsi qu'il aimait à le souligner, après avoir réalisé avec violence sa charge contre la Société, tentant de convaincre ce peuple, dont il était issu, de renoncer aux plaisirs vains et néfastes.

Mathieu Varille, critique d'art lyonnais, a traité son oeuvre de « diabolique et apocalyptique ». C'est vrai, bien sûr, dans la réalisation technique et les effets des estampes. C'est faux spirituellement puisque Marcel Roux, par son oeuvre, voulait modifier le comportement et de la Société industrielle et des hommes, recherchant une vérité tendant à prouver, par le Mal, que Dieu existe.

Il reste de son oeuvre une puissance mystique très forte que Les Nouvelles de l'Estampe, revue du Cabinet des Estampes à la Bibliothèque Nationale de Paris, en 1989, le Musée de l'Imprimerie à Lyon en 1991, et la revue Gryphe de la Bibliothèque Municipale de Lyon, en 2003, ont su mettre en valeur.

Il me reste, Monsieur le Maire, à vous demander un véritable Musée Marcel Roux, à Bessenay, pour que le Musée virtuel Marcel Roux, créé par l'Association du Patrimoine et de l'Environnement, puisse se concrétiser par les visites réelles des habitants de la région d'abord, puis des touristes attirés chez vous par la grandeur de cet artiste.

Lorsque le Musée sera installé dans ses murs, je m'engage à remettre à son Conservateur l'oeuvre qui a servi à l'illustration de votre invitation « La Femme aux cerises », cadeau de Marcel Roux à sa jeune épousée, symbole de l'une des activités de Bessenay, la cerise.

Marcel Roux est mort et repose dans le cimetière de Chartres, sur une colline face à la cathédrale, pour laquelle il avait restauré les vitraux après la guerre de 14-18, et dont on parle encore du « bleu Marcel Roux ».

Merci pour cet hommage rendu à Marcel Roux que j'ai pu faire resurgir depuis 1989 dans le monde de l'Art. Merci à tous pour votre présence à l'inauguration de la rue Marcel Roux.

Laissons la parole à Claude LONGRE (association L'Araire) pour qualifier cette manifestation :

« Tout était parfaitement organisé et très sympathique. Même le beau temps répondait "présent" ! L'exposition était impressionnante (74 gravures dont 2 aquarelles), car même pour des gravures, l'oeuvre d'art réelle est bien plus parlante que sa reproduction, même de bonne qualité. On pouvait percevoir le parti que tire M. Roux, avec son génie propre, de Dürer, Rembrandt, voire J. Bosch, ou même Edvard Munch - je pense à la "petite fille"- ou Otto Dix (si toutefois il a eu le temps de connaître ses oeuvres). Les personnes qui ont installé l'exposition ont fait un très bon travail ! On regrette seulement que l'exposition ait été de si courte durée. S'il était possible d'exposer une fois encore - et plus longtemps - les œuvres de Marcel Roux, que ce soit à Bessenay ou ailleurs, je pense que le public en serait heureux. Mon ami amateur d'art et collectionneur - qui n'était jamais venu à Bessenay, mais connaît bien Marcel Roux - a beaucoup apprécié cette exposition. N.B. Il me signale qu'un très beau tableau de M Roux (collection privée) est exposé actuellement au Crédit Lyonnais (agence centrale, à Lyon). Il n'en connaissait pas l'existence. Peut-être que le musée virtuel pourrait demander l'autorisation de le photographier, à moins qu'il ne l'ait déjà dans sa collection ? Transmettez mes félicitations et mes remerciements, également au nom de l'Araire, aux organisateurs et bien sûr à Colette Bidon. ».

è La Femme aux cerises, objet d’une proposition de Madame Colette Bidon, sera au centre de prochaines discussions avec la Mairie

è Golgotha, mis aux enchères par Me MOREL à ST DIE, a été adjugé 350 euros

è Les Feuilles de palmiers (M. DECQ de L’ETRAT) sur patrimbessenay m’a demandé une évaluation de sa gravure. Compte tenu des éléments en ma possession (cote du marché, anciennes enchères, Artprice…), estimation entre 180 et 230 euros (attention : la gravure est tâchée !)

è L’Enfant et la Mort (p. 294 du Dictionnaire de l’Estampe en France 1830-1950, par Bailly-Herzberg) a été mis aux enchères sur eBay à 49 euros hors port.

15 personnes ont participé à la visite organisée par l’Association avec le concours de Marion REGUILLON. Le Centre culturel de La Tourette s’attache à la diffusion de l’architecture et du patrimoine, en ouverture aux sciences humaines et aux arts. Il est hébergé au couvent de La Tourette, propriété privée des Frères dominicains qui sont heureux de partager leur maison dans le respect de certaines règles favorisant la quiétude et les services du lieu. Il s’efforce de perpétuer la tradition du couvent d’études construit par Le Corbusier et fait partie du réseau des Centres Culturels de Rencontre.

« Ce couvent de rude béton est une œuvre d’amour. Il ne se parle pas. C’est de l’intérieur qu’il vit. C’est à l’intérieur que se passe l’essentiel » (Le Corbusier).

Architecte, urbaniste, designer, peintre et écrivain suisse naturalisé français, Charles-Edouard JEANNERET-GRIS, dit LE CORBUSIER, est né à La Chaux-de-Fonds en 1887. Il étudie l’art appliqué dans sa ville natale et construit pour la bourgeoisie locale, avant de compléter sa formation par de nombreux voyages en Europe. Il s’enthousiasme pour les constructions et les paysages méditerranéens. A Paris, attiré par la peinture, il fonde avec Amédée OZENFANT le purisme (1918), critique du cubisme. Il jette les bases théoriques de sa conception de l’architecture et de l’urbanisme moderne en 5 points : pilotis, toit-jardin, plan libre, fenêtre en longueur, façade libre. Pour résoudre les problèmes de la densification des villes, il préconise une solution d’habitat en hauteur dans la verdure. Ses constructions traitées à l’aide du Modulor se signalent par leur forte expressivité plastique jointe à un usage éloquent du béton.

Videos sur le « Nu » (intervention du frère Jean-Pierre Brice OLIVIER, à l'époque prieur du couvent) :

Les informations « Presse » ont été remises à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Cette année, un seul lieu d’animations : la Ferme REVERDY

- Jean-Paul CARRET et Jean-Claude RAYMOND s’investissent dans les recettes d’infusions

En juin 2008, il semble indispensable de préciser le lieu exact du point de départ.

Résultat de l’audience du référé suspension devant le tribunal administratif le 03/04/07

Comme nous l’avions déjà indiqué, nous avons déposé 2 recours juridiques le 8 mars 2007 :

- Requête en annulation de l’arrêté préfectoral d’extension de la carrière du 9 décembre 2005.

Le juge a d’abord donné la parole à la présidente de l’Association qui a exposé les faits et insisté sur l’urgence de suspendre les travaux d’extension de la carrière, notamment du fait de l’importance de l’impact de l’exploitation sur l’environnement local dès le début des travaux :

- Fréquence importante des tirs de découverte. Nuisance visuelle qui va s’amplifier dans les semaines à venir et inutilité du merlon.

- Nuisances sonores importantes et non-respect constaté par l’association de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif au bruit dans l’environnement des installations classées.

- Risque de disparition d’espèces patrimoniales protégées : hibou grand-duc, hirondelle de rocher, lucane cerf-volant.

La requête en référé suspension a été rejetée mais l’Association n’a pas été condamnée à payer les frais de 3000 euros demandés par Lafarge.

Ce deuxième recours en annulation de l’arrêté qui a été déposé en même temps que le référé suspension est toujours d’actualité. Il sera jugé dans les 2 ans. Tout au long de la procédure, des mémoires en réponse seront échangés. Nous avons d’ailleurs reçu 2 jours avant l’audience du 03/04, un mémoire en réponse de Lafarge. Nous allons insister davantage dans nos prochains mémoires sur ce qui manque dans l’arrêté préfectoral. Nous nous débrouillerons seuls sans l’aide de l’avocate que nous avions rencontrée pour la constitution des 2 recours.

Nous allons continuer à exercer notre action de vigilance quant au respect de la législation durant les travaux d’extension. Nous prenons des photos, continuons nos mesures de bruit et écrivons à la Préfecture si cela est nécessaire. Faites-nous part de toutes vos remarques le cas échéant.

Nous savons que la Préfecture vérifie les informations que l’on transmet et réagit si besoin. Nous l’avons constaté à plusieurs reprises pour des exemples précis.

A l’occasion de la Nuit des étoiles 2007, Fernand BERON propose d’organiser mi-août une découverte du ciel. Cette soirée s’effectuerait avec le concours d’un amateur éclairé (recherche en cours) à la chapelle de RIPAN. L’organisation se fera au fil de l’eau par courriel interposé. L’affiche sera créée par Véronique SEBASTIEN.

Le CAML nous a fait une proposition pour animer cette soirée pour un budget de 100 euros avec mise à disposition de :

- 3 télescopes (1 dobson 300, 1 Meade 254 motorisé, 1 Celestron 1540 motorisé)

- 4 ou 5 animateurs pouvant proposer au public un apprentissage du ciel nocturne (système solaire, planètes, orbites, constellations), du ciel profond, de la découverte de nébuleuses, galaxies, amas globulaires, etc.

Jean-Claude RAYMOND nous interpelle sur la mise en place d’un covoiturage dans la vallée de La Brevenne.

è Mercredi 25 juillet : visite découverte Chapelle de Ripan avec l’Office de Tourisme

è Jeudi 6 septembre : réunion préparatoire Journées européennes du Patrimoine

è Chapelle de Ripan: M. Daniel LABAUME souhaite réaliser une maquette en allumettes

è Demande de devis à MEDIEVAL (table d’orientation idem Carrières de Glay avec socle en pierre)

A vos archives ! ! Ne jetez plus vos vieux papiers ! ! !

L’association des Amis du Patrimoine et de l’Environnement recherche des documents anciens, photographies… ayant trait à l’histoire de BESSENAY et ses environs (vie locale, sportive, associative, professionnelle…) afin d’enrichir ses collections.

Si vous possédez de tels éléments, pensez à l’association (possibilité de reproduction et de restitution des documents)